Biographie

 

Au départ, j'ai beaucoup appris toute seule. Dès l'enfance, je dessine tout le temps, partout : bouts de papier, marges des cahiers, sols, murs. Des chevaux surtout.

Au Lycée, pas d'enseignement des arts plastiques, mais néanmoins une riche collection de livres d'art à la bibliothèque que je fréquente assidûment. 

Voilà pour la formation de base.

Elle sera complétée par une pratique régulière dans le cadre de mon métier d'enseignante et à la MJC de Vizille où je suis animatrice bénévole. Cette pratique est enrichie par des stages avec des artistes professionnels. Lors d'un de ces stages, je rencontre Mercedes Henry, peintre, alors engagée dans un travail collectif sur les murs de St Martin d’Hères. D'elle, je retiens : " le geste ! "

Je vais alors réaliser plusieurs projets de ce type dont celui de la place du marché à Vizille (1985), et le hall de la MJC la Capuche à Grenoble (1988). Avec ma classe et en collaboration avec celle d'une école voisine, nous nous emparons de l'espace public avec l’installation « 100 girouettes » au Péage de Vizille (1992). La place changera de couleur et d'ambiance au gré du vent pendant quelques saisons.

En 2007 je quitte l'Education Nationale pour consacrer tout mon temps à ma création personnelle. Je participe alors à différents ateliers de modèle vivant, modelage et dessin. Puis j'aborde la peinture à l'huile, fin 2010.

Cette technique prend progressivement toute la place dans ma pratique artistique.

De 2012 à 2015, je travaille sur le thème de la danse.

En parallèle, je commence à peindre ce que je vois autour de moi, le chemin que je parcours chaque jour, les arbres et les champs qui le bordent, une nature rudoyée par le sec, le chaud et le froid.

En 2017 puis en 2019, des incendies ont ravagé les abords du chemin. Cet épisode a laissé une empreinte durable dans mon travail.

Mais toujours, que ce soit dans ce que je montre, ou dans l'énergie déployée, j'ai envie de mouvement dans ma peinture, même quand il s'agit d'un arbre mort.